Le Fauvisme 1905-1910


Après Kandinsky et Paul Klee, nous nous sommes tournés cette fois, vers cette période qui précède les débuts de l'art abstrait : le fauvisme, avec mise en avant d’une date : 1905 qui est celle du salon d’automne de Paris, au Grand Palais. Avec Matisse, Derain, Vlaminck, entres autres, nous nous somme penchés sur ces avant-gardes qui se jetteront dans cette brèche qui offre de nouvelles perspectives de création. Un violent coup de griffe est portée à la forteresse impressionniste pourtant si décriée 20 ans auparavant.

Le fauvisme est une exaltation des couleurs qui se déclinent sans nuances, en aplats libres tout juste délimités par une ligne sombre qui structure les différents plans et perspectives vertigineuses de ces paysages bariolés. Du rouge, du bleu, du jaune: On assiste à une nouvelle liberté de peindre qui se base sur l’effet suggestif et émotionnel d’un certain bonheur intérieur, restitué par ces artistes, sur toile. Et les nus sont vrais, francs, offerts, pileux et vulgaires parfois, humains toujours, bref, provoc à mort.

Génial mais éphémère, le fauvisme se développe jusque vers les années 1910 pour laisser la place à un autre genre: le cubisme avec Braque et Picasso... Nous avons tentés de retrouver ensemble, l'esprit de ces p'tits jeunes des années 80 (du XIX ème siècle) qui vont déclencher l'envolée de l'art moderne français au cœur du XXème siècle.....
Philippe, Duncan et Suzie se sont fortement inspirés d’une œuvre de Henri Matisse : « La moulade, Collioure en été », Collection privée. Monique s’est engagée dans un travail plus figuratif à travers un paysage de Claude Monet : « Les coquelicots à Argenteuil » du Musée d’Orsay, qu’elle a su restituer malgré la complexité de sa lumière. 

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